Pour que l’enfant explore librement, il a besoin :
- De sécurité affective (permanence et continuité)
- De repères et de répétition
- Du respect de son rythme
- Du respect de sa singularité
- Du respect de son besoin d’autonomie
- D’un aménagement de l’espace adapté à ses besoins, notamment ses besoins d’exploration
- Du matériel et des matériaux lui permettant de développer pleinement ses expérimentations.
Les jeunes enfants ont besoin d’un environnement porteur, sensible et esthétique qui provoque et rende possible l’exploration et l’émerveillement.
Il nous semble important de pouvoir considérer le jeune enfant est acteur de son propre développement et de ses apprentissages. Nous avons à faire à un chercheur, un physicien, un statisticien/ probabiliste, généralisateur/classificateur… à qui il convient de donner les moyens d’explorer librement.
Le tout petit est un bien plus fin analyste que nous pourrions le croire. Non seulement, il comprend maintes choses, mais il est capable d’inférer à partir de ses observations, autrement dit de raisonner, de penser. Il est dans un rapport actif, dynamique au monde – lorsque des phénomènes étranges se produisent, ils s’en étonne voire révise ses hypothèses.
Loin d’être un univers étrange et insensé, le monde d’un bébé est modelé par ses attentes et ses représentations.
L’éventail de ses compétences précoces et sa « grille de lecture du monde », touchent de nombreux domaines tels que le champ émotionnel, langagier ou le rapport à autrui.
Nous avons rédigé ce passage grâce au livre de Anne-Sophie Rochegude et Chloé Ruby intitulé Libre exploration éducative et paru aux éditions Philippe Duval en 2019.
Sur la question des espaces qui permettent davantage l’exploration, reportez-vous notamment au livre de Louise Michaud intitulé Rêver l’espace du tout-petit de demain, paru aux éditions Philippe Duval en 2019 également.





